02/10/2012 KYOTO - Sannenzaka - Kiomizu
La journée se poursuit agréablement; le soleil et la bonne humeur sont au rendez vous. Notre périple nous conduit au très touristique quartier Sannenzaka.
Avant toute chose un encas s'impose. Autant la cuisine japonaise propose une diversité culinaire venant de la mer vertigineuse autant les desserts sont la plupart du temps quelconques. Ici nous avons craqué pour une sorte de crêpe fourrée à la pâte d'haricot. Loin de la pâtisserie française, le goût est pour une fois aussi délicat que le visuel. Les emballages sont juste magnifiques.
Sannenzaka a gardé son caractère traditionnel grâce à ses ruelles bordées de maison en bois mais aussi par la présence de maiko/geiko.
Une geisha[Note 1] (芸者?), plus souvent appelée geiko (芸妓?) à Kyōto, est au Japon une dame de compagnie raffinée réservée à une clientèle très aisée, dédiant sa vie à la pratique d’excellence des arts traditionnels japonais. Le mot « geisha » peut s’interpréter comme « personne d’arts » ou « femme qui excelle dans le métier de l'art ».
Il est facile de croiser des habitants arborant de magnifique kimono.
Le kimono (着物?, de kiru et mono, littéralement « chose que l'on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais. Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d'entraînement des arts martiaux (keikogi, judogi, karategi). Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le terme kimono désignait tous les types de vêtements ; de nos jours il se réfère à la robe traditionnelle japonaise, de forme T, portée essentiellement pour les grandes occasions.
L'impression d'être hors du temps, voilà comment définir Sannenzaka; hélas le coin est populaire est donc envahi d' étranger comme moi prét à dégainer l'appareil photo à tout moment. On y trouve beaucoup de magasin d'art, de couteau et même de piment. Nous y étions lors de la sortie des classes; mieux vaut éviter car ça devient noir de monde très vite.
Notre petite escapade nous mène à notre dernière étape, le Kiomizu-dera. Encore un temple mais pas des moindres; véritable colosse de bois dominant la montagne il est l'un des plus populaire de Kyoto.
Nous y sommes accueillis par un groupe d'enfant nous questionnant en anglais sur les motifs de notre voyage; en échange de superbes origamis que je garde précieusement.
Le moine lui était nettement moins bavard.
Le temple Kiyomizu (清水寺, Kiyomizu-dera?) fait référence à un complexe de temples bouddhiques mais est principalement utilisé pour un seul : Otowa-san Kiyomizu-dera (音羽山清水寺?) à l'est de Kyoto, qui est l'un des endroits les plus célèbres de la ville.
Le temple Kiyomizu trouve ses origines en 798, vers la fin de l'époque Nara ; selon la tradition, il aurait été construit par Sakanoue no Tamuramaro. Les édifices actuels datent de 1633. Le temple tient son nom de la chute d'eau qui se trouve à l'intérieur de son enceinte, eau provenant des collines environnantes, kiyoi mizu (清い水?) signifiant eau pure.
Le bâtiment principal repose sur d'énormes piliers de bois surplombant la ville. Juste impressionnant.
La vue offerte de Kyoto est majestueuse, le coucher de soleil et ses halos de lumières ajoutent à la beauté du panorama.
Le noir et blanc donne l' illusion d'avoir sillonné un autre siècle.
Kiomizu est une étape encore une fois indispensable, rien que pour son édifice en bois et sa vue imprenable sur cette ville sacré qu'est Kyoto. Nous voilà vidés par cette journée de fou, nous redescendons la montagne non pas à cheval mais avec nos pieds fatigués sous un soleil couchant pour le moins délectable...