30/09/2012 TOKYO -Asakusa
En ce dimanche matin, le soleil rayonne sur Tokyo nous imposant une marche de 30 minutes direction Asakusa. Quartier populaire et très touristique dû à la présence de son fameux temple bouddhiste, le Sensō-ji (浅草寺, Sensō-ji?), dédié à la déesse bodhisattva Kannon, celui-ci à garder un certain charme.
Sur le chemin nous passons par hasard devant le siège de BANDAI, fameuse entreprise connu des geeks spécialisé dans les jouets, jeux vidéo, anime avec des licences tels que Tamagotchi, Saint seiya, Godzilla, Gundam ...
De nombreuses figures mythique de la compagnie nous reçoivent, ici le grand Kamen rider.
De temps à autre des vestiges du passé se cachent dans la complexe mégalopole.
Quelques kilomètres plus loin, la porte du tonnerre ( Kaminarimon (雷門 ) pointe le bout de son nez.
La porte d'entrée est imposante, la horde de touristes se presse pour prendre des photos. Nous étions au temple vers 11h00 du matin pas franchement le meilleur moment pour être au calme ;)
La fameuse lanterne ( chōchin ) rouge est impressionnante une fois à côté, 4m de haut pour plus de 600 kg.
Les magasins de souvenirs, d'ustensiles, d'éventails se suivent et se ressemblent. Agréable à arpenter mais un peu trop touristique à mon goût.
La seconde porte nommé Hozomon donne accès au temple, celle-ci est encore plus majestueuse que la premiere .
Une pagode de 5 étages surplombent l'enceinte, me rappelant le village de WUTAI dans le RPG Final fantasy 7. Quel pied pour tout fan de la série dont je fais parti.
Le domaine est très grand, il y a une multitude de bâtiments, de statues, de sculptures à contempler. On passe facilement 2 heures à faire le tour. Le tout est bien boisé rendant la visite fort agréable.
Des joueurs de tambours en habit traditionnel rythment notre ballade; les animations et les fêtes ne sont pas rares par ici.
Taiko (太鼓, Taiko?) veut dire tambour en japonais, mais ce mot est généralement utilisé en dehors de ce pays pour désigner les différentes formes de tambours. Les Japonais préfèrent utiliser le terme plus spécifique wadaiko (和太鼓, wadaiko?, littéralement tambour japonais), associé depuis longtemps à l'histoire du Japon
Un temple bouddhiste n'en serait pas vraiment un sans statue de bouddha. Comme toujours au Japon, un soin particulier est attribué à la flore; tous les arbustes sont taillés de façon impeccables.
La propreté des lieux est parfaite, malgré le faible nombre de poubelles, aucun détritus à l'horizon.
Certaine posture de Bouddha prête à, la méditation.
Certains panoramas sont paradisiaques; le dépaysement est total. J'ai personnellement préféré les temples de Kyoto mais Asakusa est unique pour une zone urbaine tel que Tokyo. De plus le parc Ueno ne se trouve qu'à une vingtaine de minutes à pied.
Au delà de l'aspect touristique, Asakusa reste un véritable lieux de culte et de prière.
Les fidèles offrent de l' encens aux dieux telle cette jeune femme se recueillant.
Ci-dessous une fontaine de purification ornée de dragon.
En plus de son site bouddhiste, Asakusa offre un quartier très sympathique riche en échoppes et restaurants en tout genre. Nous avons mangé dans un bar à sushi avec le système de train où les assiettes déroulent devant nous,très bon pour environ 20 euros par personne ( 2 euros par assiette ) mais pas forcément bon marché.
Les rues ont gardées l'âme d' Edo pour notre plus grand plaisir.
Au détour d'une ruelle, des femmes au tenue traditionnel.
Le pousse-pousse, un peu anachronique mais les touristes l'utilisant avaient l'air satisfait. En tout cas les jeunes japonais(e) tirant l'engin ne déméritaient pas dans l'effort.
La matinée s'est déroulée à vitesse grand V; même si Asakusa ne reste pas mon souvenir le plus impérissable du Japon de par son côté un peu artificiel ( ce n'est que mon sentiment ). Pas un indispensable donc mais très agréable pour qui reste plusiseurs jours dans la ville.