29/09/2012 TOKYO - Mitaka - Nakano - Shinjuku - Akihabara
Nouvelle journée, nouvelle expédition direction la banlieue ouest de Tokyo pour un moment de détente dans le fameux musée dédié aux dessins animés du studio Ghibli. Nous avons acheté les places sur internet via le site suivant: http://www.jtb-uni.com/ghibli/index.html
Tickets reçus rapidement, je vous conseille de réserver bien à l'avance le musée étant en permanence plein; les billets sont nominatifs et prévus pour une date bien précise.
Après une bonne demi-heure de train, nous arrivons enfin dans le paisible quartier de Mitaka; il nous reste alors un petit quart d'heure de marche sous un soleil de plomb.
L'architecture du musée est superbe, en harmonie avec la nature. Le bâtiment principal s'intègre parfaitement au parc inokashira; véritable poumon d'oxigène de 38 hectares où enfants et parents viennent se reposer.
Une fois les tickets controlés par de gentilles hotesses, nous entrons dans ce lieu magique composé de petites salles revisitant l'univers onirique de Hayo Miyazaki.
Première déception les photos sont interdites à l'intérieur de l'enceinte...
Seul le robot de "Laputa" a le droit à son portrait ;)
Malgré tout je vous conseille la visite si vous êtes sensible à cet univers fantastique et coloré, le site garde une taille humaine. Une magnifique salle de cinema propose un court métrage d'animation inédit; une autre salle nous présente les contes européens ayant inspirés le maître ; une reconstitution du bureau de travail permet de comprendre la fabrication artisanal du studio; un magasin de souvenir fait chauffer le porte feuille ....
Après cette visite de 3 heures environs, une petite collation s'impose. Le super marché du coin fait l'affaire, un Nikuman remplie bien l'estomac.
Le nikuman (肉まん, nikuman?), de niku-manjū (肉饅頭, niku-manjū?, littéralement « manjū à la viande ») est un plat japonais fait d'une pâte de farine de blé remplie d'une farce cuisinée à base de porc haché et d'autres ingrédients. Il s'agit d'une sorte de chūkaman (中華まん, chūkaman?, lit. « brioche à la vapeur chinoise ») ressemblant au baozi chinois, appelé aussi brioche au porc (pork buns en anglais).
Les nikuman sont cuits à la vapeur et parfois vendus dans la rue. Dès le début de l'hiver et jusqu'aux premiers beaux jours d'avril, on trouve les chūkaman dans la plupart des étals où ils sont gardés au chaud.
On y trouve aussi des oeufs cuit dur prêt à être manger, franchement bon. Par contre les makis à 5 euros la barquette de 6; immangeable et pourtant je suis vraiment pas difficile.
Ayant de l'avance sur notre emploi du temps, nous décidons de faire une halte dans un centre commercial de plusieurs étages trés intéressant pour tout fan de japanime.
Le Nakano Broadway possède de nombreux magasins de manga mais surtout plusieurs points de ventes de jouets représentant les héros de notre jeunesse. Une brocante de figurine d'occasion des différentes époques se vendant à prix d'or.
Ici des figurines Kamen Rider, sorte de bioman des années 70 très populaire au japon, avoisinent les 500 euros...
Des jouets en plastique à des prix ahurissant, 1000 euros les voitures;)
Le fameux space cruiser yamato pour 600 euros, tiré du space opera culte de Leiji Matsumoto le papa d'albator.
Les jeux électroniques sont à la fête avec les célèbres Game Watch, un Donkey kong à 1300 euros et un popeye à 360 euros seulement ;)
Au détour d'une galerie, le magasin de manga Mandarake est un incontournable pour les amateurs de BD. Avec le musée du manga de Kyoto, c'est certainement l'endroit où j'ai vu le plus de mangas sur le sol Nippon.
Une fois les achats compulsifs terminés, nous reprenons le train terminus l'énorme gare de Shinjuku. Avec plus de 200 sortie et des magasins à foison, il s'agit de la seconde plus grande gare au monde; juste impressionnant.
Le quartier de Shinjuku est l'un des plus modernes et imposants de la ville. Magasins, restaurants, salon de massage, salle de jeu s'enchevètrent pour former une véritable cité du 22 ème siècles.
Bienvenue à METROPOLIS ;)
Même les distributeurs de boissons ont l'air de venir du futur.
Certaines ruelles sont beaucoup plus intimistes.
De petits troquets bordent ces passages perdus dans la jungle urbaine.
Au loin les centres d'affaires nous dominent.
Certains buildings font preuve d'originalité architecturale.
Shinjuku est à mon goût une destination à ne surtout pas rater, toute la démesure de Tokyo s'y trouve. Éreinter par notre marche nous décidons de retourner vers notre hôtel avec une dernière halte à Akihabra, histoire de se restaurer.
La ville électronique offre un panorama encore plus surprenant la nuit, véritable déluge de lumière et de bruit.
Un univers psychédélique s'ouffre à nos yeux, brillant de milles feux.
Nous terminons notre journée autour d'une sorte de bouillon de légume et de viande pas mauvais, les cartes étant exclusivement en japonais je ne connais pas le nom de ce plat ;)